Situation catastrophique de violations des droits humains

Pour le moment nous vivons dans une situation catastrophique de violations des droits humains, de tueries exagéré qui risquent d’arriver au génocide.
Voici une de chansons que SOFAD ALL STARS veut présenter suites aux violations des droits humains, l’instabilité, l’insécurité, affrontements des forces armées étrangère , les milices et les groupes armés.
Nous sommes profondément choqué par la situation actuelle.

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Nous souhaitons qu’une table Ronde Tripartite soit tenue en RDC pour une paix Durable en RDC.

Les deux autres chansons
La chanson Amani Amani c.est à dire nous voulons la paix et sans la paix la vie n’ a pas de sens.

Tribalisme fait ressortir les conséquences que subissent les femmes suite au tribalisme ainsi que les violations des droits humains.

A la MONUSCO UVIRA , Mme Gégé Katana présente le prix de défenseure de la démocratie au chef de bureau de la Monusco Uvira, un prix lui décerné le 21 Nov. 2019 par l’Action Mondiale des Parlementaires lors de son congrès annuel à Praia au Cap Vert.

C’est d’un cœur plein de gratitude que Mme Gégé Katana s’est déplacé avec les personnels de la SOFAD asbl dont elle est sec. Exécutive, ce 8 janvier 2020 au bureau de la Monusco uvira.

Devant le chef de bureau de la Monusco Uvira Mr Ould MOHAMED El Hacen, les personnels du service chargé des affaires civiles et ceux du département UNPOOL/MONUSCO –UVIRA, Mme Gégé Katana a présenté le prix qu’elle a dédié par reconnaissance à tous les partenaires en l’occurrence la monusco pour son soutien dans le combat en faveur de la femme, ceci dans la recherche de la paix dans le monde, un partenariat mordicus grâce auquel la MONUSCO n’a ménagé aucun effort aux cotés de la population et qui aujourd’hui continue de produire des effets .

Un geste significatif selon le Chef de bureau de la Monusco/uvira, manifestant et approuvant la démarche très constructive sur la paix et remerciant la sofad pour tous les efforts fournis dans la recherche de la stabilité, la paix dans la région, un socle de développement de chaque pays. Une complicité MONUSCO UVIRA , la société civile et autorités politico-administratives, travaillant sans relâche pour la recherche de la paix, a engendré les prémisses spectaculaires qu’il s’est empressé d’apprécier.

La SOFAD asbl organise à Uvira, avec l’appui financier de kvinna tiill kvinna, une assemblée générale des membres du mouvement Rien Sans Les Femmes de Fizi, Uvira, des chefferies de Bafuliiru, Bavira , de la plaine de la Ruzizi et de la cité de Kamanyola.

RSLF est un mouvement de la société civile et de différents activistes congolais défendant les droits des femmes en République Démocratique du Congo. Le mouvement, né en Mars 2015, a pour objectif la représentation égalitaire hommes-femmes dans les instances de prise de décision en RDC, à tous les niveaux.

Malgré les engagements pris au niveau national, à travers l’article 14 de la constitution, tout comme international, à travers la ratification de la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et l’adoption de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations unies, la RDC a encore un chemin important à parcourir pour que les femmes soient présentes au même niveau que les hommes dans les instances décisionnelles.

Partant du principe « Pas de paix, pas de développement durable en RDC sans les femmes », nous allions de la mobilisation communautaire à des actions de plaidoyer au niveau local, provincial, national, régional et international afin que soient effectivement mis en œuvre les engagements pris par l’Etat congolais en matière de parité.

Le territoire d’Uvira, le territoire de Fizi, et les villes Uvira et Baraka font partie de la Zone d’action du mouvement RSLF. Cette zone reste très réputée pour les violations massives des droits humains dues à la récurrence des conflits et des tensions intra et inters communautaires et à la non reconnaissance par les communautés locales de bienfaits de la parité entre homme et femme et du genre et pour causes des préjugés, stéréotypes et pratiques discriminatoires et coutumes rétrogrades à l’égard de la femme et de la jeune fille.

Il est malheureux de constater que malgré les engagements pris par la RDC pour lutter contre les discriminations faites à l’égard des femmes, notamment à travers la promulgation et la ratification des textes légaux (la constitution de la RDC, la loi sur la parité, …) et autres conventions internationales, les femmes peinent toujours à participer dans les instances de décisions au niveau local, provincial et national, et leurs revendications ne sont pas pour la plupart de cas prises en compte.

Il s’observe en outre, une perpétuation des VSBG dont les femmes et les filles restent les grandes victimes dans les entités coutumières, administratives et privées de la zone du projet.

Néanmoins, nous félicitons l’effort du Président de la République pour son implication de la prise en compte des femmes dans son gouvernement. Et l’on voudrait que cet effort soit effectif dans toutes les provinces et administrations.

Une réunion s’est tenue à Bukavu avec tous les points focaux des MRSLF dans laquelle un état de lieux du mouvement a été brossé et des recommandations formulées.

Un atelier de suivi de la R1325 auprès des autorités a été effectué dans le cadre du projet financé par Kvinna Till kvinna en cours et des recommandations ont été formulées par les autorités dans ce sens.

C’est dans ce contexte qu’une assemblée générale a été organisée à Uvira des tous les membres du mouvement RSLF dans laquelle une nouvelle structuration du mouvement et une étude d’état d’avancement de la R1325 ont été évalués par les membres pour comprendre les opportunités et les défis pour endiguer ce fléau en vue d’un plaidoyer et des actions efficaces.

Dans ce même élan, une restitution des recommandations de la réunion ténue à Bukavu, l’évaluation de l’état d’avancement des efforts de la communauté et des autorités sur la réduction des VBSGs et de l’étude de la mise en Œuvre de la R1325 par la communauté et les autorités va permettre un plaidoyer ou une campagne de sensibilisation.

Ces restitutions permettront de faire connaitre aux du mouvement le niveau ou l’état de lieu des VSBG dans la zone. Elles seront également une voie de conscientisation directe des acteurs clés pouvant s’impliquer dans la réduction des VSBG dans la zone du projet.

Eu égard à ce qui précède, Madame Gégé BUKURU KATANA, secrétaire exécutive de la SOFAD asbl, a été reconduit, après élection par les membres du mouvement, au poste de présidente du mouvement RSLF axe UVRA-FIZI, et Mme BALENGE Clarisse comme vice-présidente, constituant ainsi la coordination des points focaux élus pour le besoin de la cause et disséminés sur l’axe sud-sud de la province du Sud-kivu.

Axe Territoire de Fizi : Noyaux de Mboko, Noyaux de Baraka, et Noyaux de Minembwe.

Axe Plaine de la Ruzizi : Noyaux de Luberizi, Noyaux de Kiringye/ CDC et Noyaux de Bwegera.

Axe Chefferie de Bafuliru : Noyaux de Kanga , Noyaux de Luvungi, Noyaux de Lemera, et Noyaux de Mulenge.

Axe Territoire de Walungu/ Cité de Kamanyola : Noyaux de Kamanyola

– Chefferie de Bavira/Uvira Centre : Noyaux Uvira Centre

Maman Gégé accueillie dans sa ville à Uvira (Sud Kivu) après avoir reçu le Prix des défenseurs des droits humains

Maman Gégé accueillie dans sa ville à Uvira (Sud Kivu) après avoir reçu le Prix des défenseurs des droits humains à Praia au Cap Vert par l’Action Mondiale des Parlementaires (PGA). Une récompense pour sa lutte soutenue à défendre la dignité des femmes dans un pays en proie à toutes les convoitises et victime des violences les plus ignobles: le viol des femmes, arme de guerre qui vise à détruire tout le lien social.

ATELIER D’IDENTIFICATION/INSTALLATION DES STRUCTURES DE MISE EN ŒUVRE DE LA RESOLUTION 1325 DANS LA ZONE PRIORITAIRE

Les territoires d’Uvira, de Fizi et le secteur d’Itombwe en territoire de Mwenga font partie de la ZP du projet « Tujenge pamoja kwa Ajili ya Amani ». Cette zone reste très réputée pour les violations massives des droits humains dues à sa récurrence des conflits et des tensions intra et inters communautaires autour du pouvoir coutumier au niveau des chefferies, des groupements et des villages, mais également autour des conflits fonciers liés aux limites, à la distribution inéquitable des terres et la spoliation des terres de moins nantis par les autorités coutumières et/ou foncières au profit de ceux qui détiennent le pouvoir et la capacité économique. Ces conflits et ces tensions créent une situation d’insécurité qui est à la base de l’instabilité dans cette zone et qui affecte les populations y résidant.

Dans tous ces aspects de l’insécurité, la femme est placée au centre des conflits et considérée comme un instrument à utiliser sans avoir un rôle positif dans la société. Soucieux de placer la femme au cœur du débat dans la gestion de la chose publique et dans la recherche de la paix dans sa communauté, le gouvernement congolais accompagné par I4S à travers son programme STAREC appuie le Projet « TUJENGE PAMOJA KWA AJILI YA AMANI » pour essayer d’atténuer la question sécuritaire qui ronge la zone du projet mais aussi placer la femme au premier niveau pour la recherche d’une solution participative et inclusive

Pour essayer d’impliquer la femme dans la gestion de la chose publique mais aussi dans la stabilisation, Sous le leadership du Ministère du Genre avec l’appui de ses partenaires, le gouvernement national avait adopté son premier Plan d’Action National 1325 (PAN) suivant l’approche participative et inclusive en octobre 2010.

La RDC s’est appuyée sur les 4 piliers de cette résolution, et s’est engagée à réaliser des avancées significatives dans la participation active des femmes à tous les processus de paix, ainsi que leur représentation dans les instances décisionnelles au niveau local, provincial et national.

Le premier PAN de la Résolution 1325 ayant été mis en œuvre durant 8 ans, il était temps de la revisiter il en ressort qu’au niveau de la thématique protection et de droits des femmes à l’issu du travail de plaidoyer fait, deux résultats majeurs ont été obtenus. Il s’agit de la modification de la loi n° 16/008 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant le Code de la Famille et de la promulgation de la loi n°15/013 du 1er août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité. Parmi , les recommandations du plan d’Action II de la république démocratique du Congo il est question « d’installer des Comités des médiatrices de paix dans toutes les provinces, comprenant les femmes et les jeunes femmes de différentes catégories, constituées des toutes les mouvements à travers le pays », mais malheureusement cette recommandation n’a pas été suivi totalement en effet selon la Division provinciale du genre à part la vile d’Uvira ou ils existent un comité mais pas opérationnel nulle part dans la Zone opérationnel il en existe. ; soucieuses de voir cette recommandation mise en application la SOFAD avec l’appui d’Alert international et l’accompagnement de Division du genre provincial et le service genre a organisé un atelier d’identification des structures des mises en œuvre de la résolution 1325 en vu de redynamiser là où elles existent et de mettre en place là ou elles n’existaient pas.Depuis Aout 2019,les structures ont été installées dans la zone prioritaire du projet.

TRIBUNE D’EXPRESSION POPULAIRE DES JEUNES

La situation dans la zone prioritaire du projet Tujenge Pamoja kwa Ajili ya Amani (Territoire et chefferie de bavira, chefferie de Bafuliru, chefferie plaine de la Ruzizi dans le territoire d’uvira, le groupement de basimukinji I et de basimunyaka en secteur d’itombwe territoire de mwenga et la cité de Kamanyola) connait des tensions intra et inters communautaires autour du pouvoir coutumier au niveau des chefferies, des groupements et des villages. Dans tous ces aspects de l’insécurité, la femme est placée au centre des conflits et considérée comme un instrument à utiliser sans avoir un rôle positif dans la société.

Ces comportements se manifestent à travers les discordes observées au sein des différentes familles et sources de la violation des droits de la femme et de la jeune fille sont toujours considérée au second degré dans la gestion de la chose publique.

– Pour améliorer les relations de genre au sein des ménages et communautés de la zone prioritaire et contribuer à réduire le VSBG dans le cadre du projet « Tujenge pamoja kwa ajili ya amani »,la SOFAD a organisé une tribune d’expression populaire en date du 6 juin 2019 à uvira où les jeunes issus de différents milieux de la ZP du projet ont eu un espace d’échange avec les autorités pour exprimer leur préoccupations lesquelles ont été présentées sous forme de cahier de charge pour l’amélioration de la participation politique à des instances de prise de décisions, la lutte contre les VSBG et l’amélioration du contexte de paix et sécurité pour tous. Ceci dans l’ordre d’augmenter la recevabilité entre les dirigeants et les dirigés par rapport au droit de la femme et son implication dans les organes de prises de décisions,

– Mobiliser les jeunes femmes et les autres membres de la communauté à soutenir la participation de la jeune femme et de la femme en général aux instances de prise de décision et à lutter contre les VSBG

Présenter le cahier de charge aux autorités

IDENTIFICATION ET RENFORCEMENT DES CAPACITES TECHNIQUES DES FEMMES A PARTICIPER A DES PROCESSUS COMPETITIFS DE REPRESENTATION POLITIQUE.

La prise en compte de la question du genre dans le processus de développement à travers le monde est une question d’actualité. Cette question fait à ce jour l’unanimité de tous les acteurs clés (institutions internationales, gouvernements, experts, chercheurs,) intervenant dans ce dernier (processus).

Tous s’accordent à dire que l’intégration de la femme dans le processus compétitif de représentation politique et publique est l’une des conditions primordiales pour le décollage des économies des pays pauvres étant donné que les femmes y représentent plus de 50% de la population[1]. D’aucuns, pensent qu’il est dès lors difficile de réussir le pari de développement en ignorant l’apport de l’une des composantes majeures de la communauté qui sont les femmes.

Le rapport général sur le Forum des ministres et chefs des divisions provinciaux en charge du genre en RDC[2] , renseigne que le faible statut de la femme congolaise par rapport à l’homme, est dû notamment à certains us et coutumes rétrogrades et à la faible scolarisation de la femme et de la jeune fille ; au faible pouvoir économique de la femme, à une faible participation de la femme aux structures de prise de décisions,… …

Dans plusieurs provinces de la RDC et particulièrement dans la ZP du projet, l’exclusion et la discrimination à l’égard des femmes se portent à merveille dans les instances publiques de prise des décisions.

Les résultats réalisés par les femmes à travers ce processus électoral actuel en RDC, à tous les postes ainsi que l’état de la participation des femmes dans les instances de prise des décisions dans les entités administratives et coutumières au sein de la ZP du projet sont interpellateurs et patents.

Dans ces entités locales de la ZP du projet, il s’y observe alors une détention quasi-totale du pouvoir par les hommes au détriment des femmes en violation des lois de la RDC. Cette situation y préjudicie la promotion du leadership féminin, parce qu’elle ne permet pas de prendre en compte les compétences féminines pourtant utiles pour l’éclosion d’un développement durable en faveur de ces entités.

Selon l’étude de base de projet Tujenge, parmi les 435 répondants, 53% (229 répondants) connaissent une structure de paix. Parmi eux, 33% (145 répondants) participent activement par pendre la parole temps à temps. Parmi le pourcentage de 33% sont 45 femmes (inclue fille de moins de 18 ans) lequel représente un pourcentage de 31% femmes qui participent activement.

C’est pourquoi la SOFAD en collaboration avec le ministère de Genre, Famille et Enfant et pour appuyer le plan d’action Provinciale Genre pour le Sud kivu, avec le soutien technique et financière de International Alert veut organiser un grand atelier de renforcement des capacités des femmes leaders issues de toutes les couches socio-culturelles de la ZP en vue de leur permettre une participation à des processus compétitifs de représentations politiques et publiques.