Qu’il s’agisse des acteurs gouvernementaux,Onusiens , Humanitaires et ceux de la société civile dans leurs diversités, tous sont unanimes que les inégalités entre homme-femme et les violences sexuelles et basées sur le genre de par leur ampleur dévastatrice, mais également de part leur menaces sérieuses qu’elles font peser sur le progrès socio-économique,constituent pour les Femmes/Filles de la province du sud-kivu en général, celles des territoires d’Uvira, de Mwenga dans le secteur d’Itombwe et de Kamanyola en particulier, un frein à la fois à leur épanouissement et au développement de leurs communautés.
Il est cependant malheureux de constater que malgré les engagements pris par la RDC pour lutter contre les discriminations faites à l’égard des femmes ,notamment à travers la promulgation et la ratification des textes légaux (la constitution de la RDC, la loi sur la parité….. )et autres conventions internationales , les femmes peinent toujours à participer dans les instances de décisions au niveau local, provincial et national, et leurs revendications ne sont pas pour la plus part de cas prises en compte.
Inquiète de la situation,la SOFAD asbl, avec l’appui financier d’Alert International a organisées en Aout et septembre 2018 , une vaste campagne de sensibilisation communautaire sur les droits de la femme et contre les violences sexuelles et basées sur le Genre aau Sud-kivu, dans la chefferie de Bafuliiru(Groupement de Lemera à Ndolera,, groupement de Kigoma à Mulenge),
Chefferie Plaine de la Ruzizi( Groupement de Luberizi à Mutarule,Groupement de Kakamba à Kiringye CDC ),
Chefferie des Bavira:Groupement de Bijombo(Kagogo et Uvira Centre)
Secteur d’Itombwe(Groupement Basimukinje 1 à Mikenge, Groupement Basimunyaka à Makutano )
Et le groupement de Kamanyola : Kamanyola Centre.
Projet « TUJENGE PAMOJA KWA AJILI YA AMANI »,I4S,SSU MONUSCO,ALERT INTERNATIONAL,STAREC en mission d’évaluation du projet à uvira ce 14/11/2018
*UVIRA, le 14/11/2018* -Dans le cadre du projet *« TUJENGE PAMOJA KWA
AJILI YA AMANI »* pour l’an deux en cours, une forte délégation
composée de *SSU
MONUSCO BUKABU et GOMA, I4S, STAREC* KINSHASA – BUKAVU en mission
d’évaluation des activités pour la première phase écoulée. Le pilier 5
(VSBG) dans lequel intervient la SOFAD, à Kamanyola, la délégation a
échangé avec les membres des groupes de dialogue venus respectivement
de *LEMERA,
KIGOMA, KANGA, BWEGERA*, *NYAMUTIRI,KAMANYOLA,CDC KIRINGYE et NDOLERA. *
CAMPAGNES DE SENSIBILISATION COMMUNAUTAIRES SUR LES DROITS DE LA FEMME ET CONTRE LE VIOLENCES SEXUELLES ET BASÉES SUR LE GENRE AOUT ET SEPTEMBRE 2018
Qu’il s’agisse des acteurs gouvernementaux,Onusiens , Humanitaires et ceux
de la société civile dans leurs diversités, tous sont unanimes que les
inégalités entre homme-femme et les violences sexuelles et basées sur le
genre de par leur ampleur dévastatrice, mais également de part leur menaces
sérieuses qu’elles font peser sur le progrès socio-économique,constituent
pour les Femmes/Filles de la province du sud-kivu en général, celles des
territoires d’Uvira, de Mwenga dans le secteur d’Itombwe et de Kamanyola en
particulier, un frein à la fois à leur épanouissement et au développement
de leurs communautés.
Il est cependant malheureux de constater que malgré les engagements pris
par la RDC pour lutter contre les discriminations faites à l’égard des
femmes ,notamment à travers la promulgation et la ratification des textes
légaux (la constitution de la RDC, la loi sur la parité….. )et autres
conventions internationales , les femmes peinent toujours à participer dans
les instances de décisions au niveau local, provincial et national, et
leurs revendications ne sont pas pour la plus part de cas prises en compte.
Inquiète de la situation,la SOFAD asbl, avec l’appui financier d’Alert
International a organisées en Aout et septembre 2018 , une vaste campagne
de sensibilisation communautaire sur les droits de la femme et contre les
violences sexuelles et basées sur le Genre aau Sud-kivu, dans la chefferie
de Bafuliiru(Groupement de Lemera à Ndolera,, groupement de Kigoma à
Mulenge),
Chefferie Plaine de la Ruzizi( Groupement de Luberizi à Mutarule,Groupement
de Kakamba à Kiringye CDC ),
Chefferie des Bavira:Groupement de Bijombo(Kagogo et Uvira Centre)
Secteur d’Itombwe(Groupement Basimukinje 1 à Mikenge, Groupement
Basimunyaka à Makutano )
Et le groupement de Kamanyola : Kamanyola Centre.
Atelier de sensibilisation sur l’implication et la participation de la femme/Fille dans les instances de prise de decision
Dans le cadre du projet » TUJENGE WOTE KWA AJILI YA AAMANI » Construisons ensemble la paix, La SOFAD asbl organise en faveur des institutions Supérieures et Universitaires un atelier de sensibilisation sur
l’implication et la participation de la femme/Fille dans les instances de
prise de decision.
A Uvira, le 15/JUIN/2018 dans la grande salle paroissiale de Mulongwe.
?
Soirée d’information et d’échanges avec Maman Gégé Katana de passage à Bruxelles – Lundi 02/07/2018 à 18h30 à Bruxelles – LARGE DIFFUSION
Chers amis,
Vous êtes conviés à une rencontre avec une militante de terrain, Maman Gégé Katana, fondatrice de la SOFAD (Solidarité des femmes activistes pour la défense des droits humains).
Maman Gégé Katana, fait partie de ces femmes congolaises d’exception qui refusent la fatalité et mènent un combat pour la dignité. Soyons nombreux pour faire sa connaisance et créer une synergie pour stopper le fémicide en RD Congo.
Vous trouverez en annexe les infos pratiques !
Les clips de la SOFAD All Stars
Campagne de mise en oeuvre de l’accord cadre, 2015
Katana Gégé Bukuru
Katana Gégé Bukuru (née le en République démocratique du Congo) est une militante congolaise luttant pour le droit des femmes, fondatrice de la SOFAD (Solidarité des femmes activistes pour la défense des droits humains).
Gégé Katana Bukuru est connue comme la « Dame de fer » de la République Démocratique du Congo (RDC), pour son courageux engagement dans la lutte pour les droits des femmes.
Biographie
Fille aînée d’un chef traditionnel elle étudie les sciences sociales1 à l’Université Lumière Lyon 2 et effectue des recherches au Centre de Formation et de Recherche Coopératives, à l’Association rwandaise pour la promotion du développement intégré et à l’Institut panafricain pour le développement. Elle a collaboré avec de nombreux mouvements défendant le droit des femmes comme le groupe « Rien sans les femmes »2, la plateforme des femmes pour l’accord-cadre pour la paix ou l’Institut pour le développement et l’éducation des adultes en Afrique et la Synergie des organisations féminines contre les violences faites aux femmes dans le Sud-Kivu.
Résidant à Uvira dans le Sud-Kivu, elle fonde Solidarité des femmes activistes pour la défense des droits humains (SOFAD) en 20013. L’association réunit plus de 600 femmes luttant pour leurs droits, qu’ils sociaux, économiques, civils, politiques… L’association assure la protection des militantes des droits humains non violents et vise à assurer le respect des droits garantis par la Déclaration universelle des droits de l’Homme, notamment en apportant aide et soutien à des victimes d’agressions sexuelles et de violences. L’objectif est de former et mobiliser les femmes militantes, et d’intensifier leur participation à la protection et la promotion des droits humains, faciliter la réhabilitation des victimes de toutes les formes de violence, et la lutte contre la prolifération des armes légères dans tous les pays des grands lacs et en Afrique de l’est largement. Au cours de la guerre et les conflits armés les femmes et les filles sont soumises à toutes sortes de violences commises à leur encontre. « Pour cette raison, mon organisation souhaite s’assurer que les femmes sont les bénéficiaires directes de nos interventions. »4
Ce combat lui vaut le soutien d’Amnesty International. La structure défend la formation des femmes et les encourage à créer des « cellules pour la paix » au sein de leur propre quartier, permettant de relayer les droits et d’accueillir les femmes vivant sur place5.
Pour ces combats, elle a reçu de nombreux prix et a notamment été la première femme à recevoir, en 2007, le Prix Front Line Defenders créé pour les défenseur des droits humains en danger6.
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2018 l’Unesco France l’inscrit dans sa campagne « Faut-il être un homme pour avoir sa page Wikipédia ? » qui vise à défendre plus d’égalité dans l’espace numérique7.