IDENTIFICATION ET RENFORCEMENT DES CAPACITES TECHNIQUES DES FEMMES A PARTICIPER A DES PROCESSUS COMPETITIFS DE REPRESENTATION POLITIQUE.

La prise en compte de la question du genre dans le processus de développement à travers le monde est une question d’actualité. Cette question fait à ce jour l’unanimité de tous les acteurs clés (institutions internationales, gouvernements, experts, chercheurs,) intervenant dans ce dernier (processus).

Tous s’accordent à dire que l’intégration de la femme dans le processus compétitif de représentation politique et publique est l’une des conditions primordiales pour le décollage des économies des pays pauvres étant donné que les femmes y représentent plus de 50% de la population[1]. D’aucuns, pensent qu’il est dès lors difficile de réussir le pari de développement en ignorant l’apport de l’une des composantes majeures de la communauté qui sont les femmes.

Le rapport général sur le Forum des ministres et chefs des divisions provinciaux en charge du genre en RDC[2] , renseigne que le faible statut de la femme congolaise par rapport à l’homme, est dû notamment à certains us et coutumes rétrogrades et à la faible scolarisation de la femme et de la jeune fille ; au faible pouvoir économique de la femme, à une faible participation de la femme aux structures de prise de décisions,… …

Dans plusieurs provinces de la RDC et particulièrement dans la ZP du projet, l’exclusion et la discrimination à l’égard des femmes se portent à merveille dans les instances publiques de prise des décisions.

Les résultats réalisés par les femmes à travers ce processus électoral actuel en RDC, à tous les postes ainsi que l’état de la participation des femmes dans les instances de prise des décisions dans les entités administratives et coutumières au sein de la ZP du projet sont interpellateurs et patents.

Dans ces entités locales de la ZP du projet, il s’y observe alors une détention quasi-totale du pouvoir par les hommes au détriment des femmes en violation des lois de la RDC. Cette situation y préjudicie la promotion du leadership féminin, parce qu’elle ne permet pas de prendre en compte les compétences féminines pourtant utiles pour l’éclosion d’un développement durable en faveur de ces entités.

Selon l’étude de base de projet Tujenge, parmi les 435 répondants, 53% (229 répondants) connaissent une structure de paix. Parmi eux, 33% (145 répondants) participent activement par pendre la parole temps à temps. Parmi le pourcentage de 33% sont 45 femmes (inclue fille de moins de 18 ans) lequel représente un pourcentage de 31% femmes qui participent activement.

C’est pourquoi la SOFAD en collaboration avec le ministère de Genre, Famille et Enfant et pour appuyer le plan d’action Provinciale Genre pour le Sud kivu, avec le soutien technique et financière de International Alert veut organiser un grand atelier de renforcement des capacités des femmes leaders issues de toutes les couches socio-culturelles de la ZP en vue de leur permettre une participation à des processus compétitifs de représentations politiques et publiques.